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IL PARAITRAIT...
16 mars 2013

Il paraîtrait...

- que d'après une étude scientifique de l'Université d'Oxford, on perd en moyenne 2 amis proches quand on tombe amoureux. Mais il faut qu’ils arrêtent avec leurs études ! Oui, certes, je m’en nourris pour m’en moquer, qu’ils continuent, mais qu’ils arrêtent. En moyenne deux amis proches, disent-ils ? Déjà, il faudrait définir le terme d’amis proches. Doit-on compter le voisin qu’on salue en sortant les poubelles ou faut-il que ça soit plus proche que ça ? Et puis ensuite il faudrait faire les comptes, faire des listes, famille, collègues, amis intimes, super amis, meilleurs amis, grands amis, petits tamis, tatamis. Et qui sont ces chanceux qui, en plus d’avoir des amis, au moins deux pour avoir la possibilité d’en perdre une paire, tombent amoureux en sus ? Sont-ils aussi riches et bien portants ? Leurs amis pètent-ils le feu, roulent-ils sur l’or et vivent-ils d’amour et d’eau fraîche ou pas, à leur convenance, à une température qu’ils peuvent choisir en fonction des circonstances, pastis, bain, douche, ou jacuzzi ? Plutôt que de jouer à Jacques a dit, jouent-ils à Jacques ou Zi ? Inventent-ils des jeux qui leur sont propres ? Vivent-ils dans le même monde que nous ? Et nous, avons-nous déjà perdu une paire ? Devons-nous nous allonger sur un divan divin pour s’en souvenir, y repenser ? Et si la chose est à venir, nous faut-il pour être devin le divin divan ?

- que l'incipit désigne les premiers mots d'un texte, d'une œuvre musicale ou d'un manuscrit. A l’instar du premier regard, de la première poignée de main, du premier bonjour, l’incipit est essentiel c’est sûr, insensé qui susurre autre chose, c’est si sûr, qu’il ait ou non chaussure à son pied, ou pieds à ses vers, ou vers dans son…Bien, passons. La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide, Aragona-t-il. Aujourd’hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas, Camusit-il. C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar, Flaubertit-il. Moins simple de rappeler ici quelques premières notes émouvantes. D’autant que tout est tellement subjectif dans ces incipits dont on se souvient, qui nous émeuvent. D’autant, bis, que demain on peut en rencontrer un autre qui en effacera un précédent. D’autant, ter, qu’un excipit peut lui aussi briser le souvenir ému de l’incipit précédemment lu, vu, entendu. Et si la chose est à venir, nous faut-il pour être devin le divin divan ?

- que d’après une équipe de chercheurs suisses, seulement un petit groupe de 147 entreprises, surtout des banques, dont la Société Générale et BNP Paribas, contrôle environ 40% de l'économie mondiale. On peut dire qu’ils sont forts, ces suisses. On aurait pu croire, avant qu’ils ne nous éclairent, qu’ils ne remettent nos pendules à l’heure, ces suisses, que l’argent planétaire était dans les mains des cordonniers mal chaussés, de bouchers mal embouchés, voire d’hirondelles qui font le printemps, donc la pluie et le beau temps. Mais non, donc, les banques, avec leurs formulaires alambiqués illisibles indescriptibles aux multiples clauses sibyllines qui noieraient les poissons les plus aquatiques, ces banques contrôlent l’économie. Et l’économie, soumise, ne dit rien, ne se rebelle pas, ne reprend pas les rênes, laisse les reines dans leur palais, et le peuple où il est. Changera-ce ? Peut-être, qui peut savoir ? Et si la chose est à venir, nous faut-il pour être devin le divin divan ?

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