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IL PARAITRAIT...
22 octobre 2012

Il paraîtrait...

- que la verge mesure toujours trois pieds, ce qui commence à être une taille (dé)raisonnable, selon les points de vue, les regards, les impressions, les convictions, même si ça dépend de la pointure de référence peut-être. Aussi, elle mesure exactement la moitié d’une toise, toise qui fait donc six pieds, toise qui vient étymologiquement du latin tendere, tendre, étendue des membres supérieurs, soit l’envergure des bras. Une verge c’est donc plus d’un bras. Mazette. De langues à langues, il existe des faux amis. Des traductions parfois trop rapides, simples, évidentes, conduisent à confusions. Et de conséquence en conséquence, lorsque le yard, 91,44 centimètres, est traduit en français, il devient verge, divisible en trois pieds et trente-six pouces, et peut arriver à créer des complexes d’infériorité aux hommes francophones, à leur donner des idées de contorsions pour vérifier les informations et provoquer des entorses ou autres luxations, ou encore à leur faire faire des calculs complexes pour s’amuser entre potes et en fin de soirée à mesurer leur verge en verges, enchaînements d’idées qui suffisent largement à perturber un esprit mâle qui l’est avec bien moins que ça ! Du cerveau humain on pourrait parler. Le cerveau masculin, lui, prête à discussions !

- que la ministre de la Santé veut expérimenter les salles de shoot. On m’a avisé, de source sûre, et l’information a été confirmée par certains qui les ont vus et d’autres qui les ont entendus, que des hommes, dès potron-minet et le coude au bar, petits blancs sur le comptoir, ce matin, refaisant les matches de la veille, évoquant sans le savoir, nous pouvons donc le diagnostiquer, leur addiction au foot, affirmaient, entre un rire gras et deux toux sèches, que quelques-uns de ces branleurs de pousseurs de ballon trop payés étaient si mauvais qu’ils devraient faire des cures dans ces fameuses salles pour rectifier leurs tirs. Du cerveau humain on pourrait parler. Le cerveau masculin, lui, prête à discussions !

- que les cornichons sont des concombres que l'on a cueillis avant qu'ils ne soient arrivés à maturité. Il paraîtrait également que deux phrases lues à quelques minutes d’intervalle, confer s’il vous plait le premier paragraphe, peuvent conduire à des associations d’idées rapides et rejoindre une ambiance chroniqueuse se perdant en ce jour dans les méandres de l’anatomie masculine entre cerveau et centre névralgique. Le syndrome du cornichon pourrait donc devenir, si elle n’existe pas déjà, mais j’ai épuisé mon recours aux moteurs de recherche, une nouvelle formulation psychiatrique décrivant soit les difficultés psycho-émotionnelles des hommes possesseurs de micro-pénis, et/ou les souffrances psycho-sociales des hommes pensant, fallacieusement, l’adverbe tombe sous le sens, que la taille de leur verge n’atteint pas les sommets espérés, reprochant sans doute à leur mère de ne pas les avoir rendus plus mâtures. Du cerveau humain on pourrait parler. Le cerveau masculin, lui, prête à discussions !

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