Il paraîtrait....

- que les chercheurs de l’Institut de neuroscience et de psychologie de l’université de Glasgow ont conclu, après des expériences, des tests, des procédés, des théories, des contre-théories, des thés au riz, des réflexions, des recoupements et quelques cafés, que notre visage n’exprime que quatre émotions : la joie, la tristesse, la peur/la surprise et la colère/le dégoût. On ne pourrait faire ni plus ni mieux. Que les acteurs qui pensent que! arrêtent de penser que!, car non, ok ? Que les personnes qui croient lire autre chose sur notre face stoppent immédiatement, ok ?  Au bout d’un moment, il va falloir que ceux qui ont des oreilles écoutent ce que disent ceux qui ont le cerveau qui pense.

- que le port de la barbe fait paraître celui qui la porte. Je fais une parenthèse et je termine ma phrase ensuite, ne soyez pas surpris. Car les études, dont je vais, religieusement, c’est le jour pour, donner résultat, n’ont concerné que les mâles. Plus agressifs et plus âgés. Vous avez suivi ? La barbe est aussi associée à une plus forte réussite sociale. Un barbu serait donc un vieux belliqueux prospère. Je résume. En revanche, concernant la barbe comme attribut de séduction, on trouve des études qui l’affirment et d’autres qui l’infirment. C’est vous dire si on peut être certain de leurs conclusions. Au bout d’un moment, il va falloir que ceux qui ont des oreilles écoutent ce que disent ceux qui ont le cerveau qui pense.

- que des chercheurs de l’université de Kent énoncent qu’écouter une chanson triste peut nous éloigner du sentiment de tristesse. Mouais, ok, d’accord, décidons que nous sommes totalement d’accord. Ils précisent que c’est le cas uniquement si la personne peut se concentrer sur la qualité intrinsèque de l’œuvre. Ah ! J’apporte ma pierre à l’édifice. On dit : aux dix fils ? Je dis : écouter une chanson joyeuse nous met en joie. Sauf aux plus profonds tréfonds de la déprime. Je dis : gifler violemment quelqu’un de joyeux qui écoute une chanson triste peut chauffer la paume, sauf s’il est chercheur, car là ça réchauffe le cœur. Au bout d’un moment, il va falloir que ceux qui ont des oreilles écoutent ce que disent ceux qui ont le cerveau qui pense.