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IL PARAITRAIT...
23 avril 2014

Il paraîtrait...

- qu’il y a des phrases qui font fumer quelques cerveaux lors de l’épreuve de philo en juin de chaque année, des phrases qu’on n’entend pas, des phrases qu’on n’écoute pas, et des phrases sur lesquelles on peut s’arrêter et sur lesquelles on pourra revenir. François Hollande a dit : si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai aucune raison d’être candidat. Si le chômage baisse, on n’en parlera plus. Quoique. On regardera à partir de quand il a baissé et par rapport à quel niveau initial. 2012 et son niveau haut ? Actuellement et son niveau record ? Entre avril et mai 2017 ? Remarquez, s’il augmente, on regardera aussi, entre les croissances les décroissances les diminutions d’augmentation constante sur un niveau équivalent aux corrélations convexes des parallélépipèdes obliques de sphères octogonales et quantiques. Donc, on verra quand on verra, si ce n’est avant, au plus tard après, ou plutôt au moment M.

- que la traduction française du Notre Père va changer. Soixante-dix experts issus de différents pays francophones ont travaillé, chacun de leur côté, puis de façon collégiale, pendant près de vingt ans à cette nouvelle traduction. Alors, donc, on peut imaginer qu’elle va être chouette, plus que chouette, parfaite, plus que parfaite. Je vous laisse juge : "Et ne nous soumets pas à la tentation", va devenir "Et ne nous laisse pas entrer en tentation". On pourrait discuter des heures sur les nuances. Mais a-t-on des heures à consacrer à ça ? On pourrait aussi citer de l’Oscar Wilde : "le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder". Mais là, on risquerait de donner, sans doute, un point de vue. Laissons plutôt les catholiques passer le stade des cacophonies lors des premières messes, puis se caler, et observons s’il y a de fervents opposants ou de dociles adhérents. Donc, on verra quand on verra, si ce n’est avant, au plus tard après, ou plutôt au moment M.

- que la société Lipsmark assure avoir reçu le feu vert du Bureau de taxation et du commerce de l'alcool et du Tabac pour la commercialisation du Palcohol. Qu’est-ce, demanderez-vous ? Est-ce en caisse, ajouterez-vous peut-être ? Est-ce en caisses qu'on laisse sur esses à Fès et bientôt en baisse ? Il s’agit de poudre, mesdames et messieurs, d’alcool en poudre. Le principe sera le suivant : verser la poudre et ajouter de l’eau pour obtenir un cocktail. La société fabricante a précisé qu’il ne fallait pas la sniffer, car ce serait "irresponsable", précisant également qu’il faudrait renifler au moins 60 grammes de cette poudre pour avoir l'équivalent d'un verre d'alcool. Il est certain de chez sûr et certain que ça ne va pas tenter les jeunes gens en quête d’expériences délirantes ou de défis improbables. Donc, on verra quand on verra, si ce n’est avant, au plus tard après, ou plutôt au moment M.

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