Il paraîtrait....

- que le poivre est une métaphore à lui tout seul. Il vient d'une liane, le poivrier, qui est toujours cultivé au milieu d'autre plantations car la plante grimpante s’accroche aux autres pour croître. Le poivre, qu’il soit vert, noir, rouge, blanc, rond, ou long provient de la même plante. Une même origine, le besoin des autres pour vivre. S’il fait éternuer l’humain, c’est sans doute pour lui rappeler qu’il possède les mêmes caractéristiques visiblement mal comprises ou mal traduites. Des pensées candides, ingénues, même simples ou naïves, reposent parfois, ou permettent à l’esprit de faire le plein d’essence.

- que le sommelier était à l'origine le conducteur de bêtes de somme, fonctionnaire de la cour, chargé du transport et de l'approvisionnement en vivres. Désormais, il ne porte que des bouteilles, et il les porte seul. C’est une forme de progrès. Si, en plus, il dorlote à la maison un animal de compagnie de type âne ou cheval de trait, qu’il lui propose gîte, couvert et couche douillette, l’homme aura ici rendu à l’animal ce qu’il lui doit. Des pensées candides, ingénues, même simples ou naïves, reposent parfois, ou permettent à l’esprit de faire le plein d’essence.

- que Le Petit Chaperon Rouge est une histoire orale racontée depuis le XIème siècle. Dans les versions originales, le loup, ayant pris la place de la grand-mère, propose à la petite fille de manger un peu de viande, la part qu’il n’a pas dévorée, donc, pour être clair, les restes de son aïeule. Perrault a donc édulcoré, pour nous épargner. Que les adultes expliquent, mais protègent, que les adultes enseignent, éduquent, et défendent et cuirassent leurs petits, ça ne fera de mal ni aux uns ni aux autres. Des pensées candides, ingénues, même simples ou naïves, reposent parfois, ou permettent à l’esprit de faire le plein d’essence.