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IL PARAITRAIT...
13 novembre 2013

Il paraîtrait...

- que le encore président et le encore premier ministre ont encore battu encore le record encore d'impopularité encore. Un député de la majorité a demandé un changement de premier ministre. Je vais copier pour coller ces phrases. Elles devraient resservir pour des générations et des générations de gouvernants. Néanmoins, elle se fait tellement auto-écho à elle-même que dans le désordre, on ne l'entend plus, on ne la supporte plus, on en a assez de la vomir ou de la ravaler, elle nous saoule, nous use, nous pollue, et, surtout, ne nous amuse plus. Donc, que les médias cessent immédiatement de donner ces informations sur les côtes de popularité afin que les chroniqueurs même lambda arrêtent définitivement de la relayer ! Parlons plutôt de leurs goûts musicaux, de leurs souvenirs d'école maternelle et de leurs projets quand la retraite viendra. Élargissons le débat. C'est le dessein du jour, quotidien, et clair, afin que ce triptyque ne sombre pas dans l'étroit thème.

- que le passage du typhon Haiyan aux Philippines, samedi, a été si terrible, si catastrophique, qu'on parle du phénomène comme le super-typhon Haiyan. Super, le mot a une acception si différente habituellement que le paradoxe est d'une tristesse affligeante. Les secours ne parviennent pas à atteindre toutes les zones dévastées. Des villes détruites sont des charniers à ciel ouvert. Doit-on évoquer alors la poignée d'énergumènes qui ont hué Hollande sur les Champs, doit-on encore s'intéresser à la politique bassement politicienne, aux résultats sportifs ? Je pense que si, mais en graduant l'intérêt. Et s'il reste de la place pour  disserter sur l'héliciculture, le Gros gris, le Petit-gris, qu'on ne se prive pas. Élargissons le débat. C'est le dessein du jour, quotidien, et clair, afin que ce triptyque ne sombre pas dans l'étroit thème.

- que le premier opéra japonais sans chef ni personnage vivant est joué au Châtelet, à Paris. The End est porté par la voix d'une virtuose virtuelle au répertoire infini. Comment sera-t-il reçu ? Les fervents défenseurs du schéma classique s'opposeront sans doute aux tenants de l'ouverture aux nouveaux défis, aux nouvelles technologies. La note finale sera donnée par la présence ou non du public, élément qui ne règle généralement jamais les débats culturels, mais qui satisfait les producteurs des spectacles. L'utilisation des logiciels de synthèse vocale pour créer des chanteurs et des chansons et l'éternelle question du jugement de l'art donneront peut-être matière à sujets pour les épreuves de philosophie de juin prochain. Et pourquoi toujours cette philo en prems ? Pourquoi pas autre chose en prems ? Élargissons le débat. C'est le dessein du jour, quotidien, et clair, afin que ce triptyque ne sombre pas dans l'étroit thème.

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